Pages

jeudi 5 décembre 2013

5.12 Pilotes, Ne lisez pas ce qui suit... Ça va vous faire de la peine.

Vent du matin... Bon pour les bourins...
Petit déj léger par un fort vent venant du Schwartzrand. La (ma, puisque j'ai été désigné Moosieur Météo) météo annonce très peu de vent et des plats à 5000m.
Gerry, en délicatesse avec son aile nous rejoindra peut être plus tard.
Fort vent sur le Pad, on temporise au grand dam de Louis qui, comme chef de piste, devra décoller en dernier.
Remorqué relativement tranquille, disons 3 sur 5 sur l'échelle ouverte de Varnier. En vol, nous décidons par radio d'aller au sud et de décider de la suite à la hauteur des tables.
                                                         Pas trop mal le ciel.

Alain s'accroche à la C14, Opal et moi prenons au plus court, les plafonds sont déjà à plus de 4000m.
Arrivé aux tables, la radio d'Opal rend l'âme et je me retrouve seul en tête, Jacques étant parti au Nord direction Kalkrand.
Magnifique rue de nuages, plafond à plus de 5000m, on a connu pire.
Je décide de tenter l'aventure du retour par la route du désert. Un vieux compte à régler (Laurent comprendra...).
Arrivé au col avant le désert, les cumulus disparaissent, chassés par un fort vent d'ouest au sol.
Je m'avance quand même, tel le Kamikaze helvétique moyen. Rien a faire, ça "dégueule" de partout. 
Je suis prêt à me "suicider" en continuant à suivre la route quand Jean-Marie me suggère avec tact qu'il ne serait pas complètement stupide de songer à envisager l'éventualité de la possibilité d'un prudent repli en revenant sur mes pas. 
Mais bon sang mais c'est bien sûr... Comment n'y avais je pas pensé? L'adrénaline et l'altitude rendent ils donc sot?
Bref, barre à droite toute et retour direction Helmeringhausen. Le phénomène décrit plus haut étant encore présent, je prends l'option de couper directement sur la C14. Ce choix s'avère un tantinet débile et je me retrouve à la chasse aux thermiques jurassiens en pleine pampa. La pseudo route que j'avais identifiée se révèle être, selon Opal que cela n'empêchera pas de me suivre dans cette galère, un vulgaire chemin à ânes.
                                                   Opal dans ses œuvres.

Séquence émotion donc... Mais bon, on est en Namibie et les "Watts" sont au rendez-vous. La "grande main" me donne une pichenette et je refais le plafond. Je vois au loin la C14... Je respire mieux.
La rentrée est relativement simple, rue de nuages à 4500m + 4m/s en volant tout droit à 80km/h... Que du bonheur.
Vent nul de chez nul au Pad... Mais bon, une bonne course et je m'en tire avec un peu de poussière sur les genoux.
10 minutes plus tard, 45 km/h de vent, mes petits camarades posent à l'arrêt et il faudra 2 heures pour plier les ailes.
Résultats du jour: triangles de 230km pour les Atos, idem pour Louis et son flex (chapeau bas), 350 km pour Jacques.

Aucun commentaire: