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samedi 19 décembre 2009

18 décembre : cross vent de cul... côté récup'

La météo annonce (encore) du vent. 35-40km/h ouest à 4000m… ça vous calme son pilote ça madame.
Seule solution, partir vent de cul dans le désert. Cette discipline étant synonyme de récup’ d’enfer, nous désignons deux volontaires qui de toute façon sont nuls en aller retour( !) et qui voient ici leur seule chance de briller quelque peu (m’en fout j’suis pas à côté d’eux dans l’avion du retour…).
Laurent et Louis s’y collent donc.

Grosse préparation, carte collée sur la speedbar, itinéraire aux petits oignons… ça peut pas merder !
En gros, l’idée et de se diriger su la ville de Keetmanshop, 200 km à l’ouest du Pad.
Laurent décolle le premier… ça n’a pas l’air d’une grande journée.
Louis teste ensuite la grande nouveauté de cette année qui fait fureur en Australie : le harnais-douche.
Cette averse n’est visiblement pas du goût du pilote en regard de son humeur légèrement « altérée » à l’attéro.
Thierry lui file un nouveau Camelback( !) et c’est reparti.
Plafond à 4500m… c’est parti mon kiki.
Thierry et moi leur filons le train dans « Car two » (ça fait plus sérieux, c’est le boss qui l’a dit…). Malgré le fait que Louis vole en Flex (désolé, pas pu m’en empêcher…), nous n’arrivons pas à les suivre, la piste étant de qualité « inégale ».
De plus, la radio de Louis est capricieuse et change de fréquence à tout bout de champ.
Le paysage est lunaire. De long passages ne sont posables que si l’on possède un licence de Fakir vieille de moins de deux ans….
Nous arrivons à Berseba, au pied du cratère du Brukkaros. « Magnifique… le plus beau jour de ma vie… » s’exclame Laurent à la Radio…


Le cratère de  Brukkaros (Photo L. Zahn)

Nous, les rampants, c’est à mi chemin entre le Paris-Dakkar et le Camel Trophy. Tenant le volant fermement, j’ai une pensée émue pour mon navigateur qui valdingue en tenant son Garmin du mieux qu’il peut. Si nous mollissons, la perte de contact est immanquable… fouette cocher !

Direction Keetmanshop. La piste s’améliore… l’allure forcit, nous dépassons Louis. Nous retrouvons Laurent posé à un kilomètre de l’aéroport… rayonnant et heureux !

Petite galère radio pour Louis qui nous informe finalement être en approche d’une ferme à 3 kilomètre de la B1… après avoir confondu une voie de chemin de fer avec une route (ça c’est le Pastis…).
En route donc pour une récup’ qui fleur bon la rentrée à temps pour le dîner…

2 heures plus tard… et après avoir ouvert une nouvelle route pour les amateurs de sensation forte en 4x4 et autre collectionneurs de rayures sur la carrosserie de voitures de location… toujours pas de Louis.
Toute bonne chose ayant un fin( !), nous finissons tout de même par le localiser, à 6km de la B1, au bout d’une route fermée par un gros cadenas. On discute le bout de gras avec le proprio qui nous donne la clé …. des champs.

209 km pour Laurent et 199 km pour Louis. Rentrés à 11h30… le dîner est toujours au chaud… on s’améliore

1 commentaire:

*Domica* a dit…

Bravo les aventuriers !
Vous terminez votre séjour en beauté !
Voyagez sans ailes c'est pas mal non plus ...
*Domica Terre*