Opal s'y colle en premier... Je le suis derrière Rheinard. Tout ce passe bien.... Pendant les 30 premières secondes.
A peine atteint le bout de la piste, Jean-Marie se la joue tout à coup genre Papy Boington à la bataille de Midway. Il pique à gauche et perd 20m d'un coup. Je le suis... (Bien obligé...). Comme redouté, il est rapidement satellisé et je me retrouve comme un âne 30m en dessous de l'ULM, corde détendue... Ça sent pas bon tout ça madame...
Ça ne rate pas... Claaac (suis plus très sûr du bruit exact....) le fusible lâche et je me retrouve à 80m sol à peine en bout de piste. Je me bat 5 minutes mais juste assez pour rentrer au hangar et poser dans un vent capricieux, du genre à faire monter les actions des fabricants de tubes inox de 14 (gag uniquement destiné aux possesseurs d’Atos).
Le temps de réparer et tout les monde est déjà parti au sud. Même Louis ne croche plus après deux tentatives... Je décide de faire la récup.
Le temps de remplir la glacière, les messages de détresse se font nombreux. Laurent a fait demi tour et est posé au km 30, Opal se replie sur la route du désert.... Les rideaux de pluies se font déjà très menaçants.
Récup de Laurent |
Je récupère Laurent, puis Marcel vers les Tables. Nous apprenons que Rheinard est posé à Helmeringhausen.... Je ne me serais pas déplacé pour rien.
Un numéro bizarre s'affiche sur mon portable... C'est le téléphone satellite d'Opal, il est posé vers la ferme St Clair sur la C27. Nous prenons en belle rincée en route et avons une pensée émue pour ce valeureux pilote laissé seul sous des trombes d'eau. Les paysages sont malgré tout magnifiques et je me régale.
Le temps se calme et nous retrouvons un Opal épargné par les cieux comme toujours souriant et heureux au milieu de cette immensité.
Reinhard |
Opal dans sa pampa |
Un peu short pétrole et houblon, nous faisons halte dans la très sélecte Betta pour nous y restaurer.
Betta |
Retour à la ferme juste pour la douche et le souper.
Encore une belle journée.
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